ODYSSEE
Dans la poussière des corps perdus
Ou l’Atlantide n’existe plus
Ton ombre est portée disparue
A bout de souffle et solitaire
Illusion gitane incendiaire
Tu n’en pouvais pas davantage
Il y a pourtant tant de voyages
Au bout de la nuit, de l’enfer
Mais lequel faire pour te revoir ?
Les enfants blonds sont en colère
Ils ont le bleu de ton regard
C’est mon dernier point de re-père
Mais dis-moi
Où tu es ?
Où tu es ?
Hier je marchais sur les quais
L’odeur des Salins dans le coeur
302 raisons d’être là
Que vienne vienne la mémoire
Qu’elle me prenne le bras
Le larynx et la voix
La férocité des Jaguar
Antidote aux douleurs enfouies
Borne-fontaine du désespoir
Charlemagne est maudit
Je repense à tout ça
Dans ma mythologie
Mais dis-moi
Où tu es ?
Où tu es ?
On me dit que je dois m’y faire
Passer enfin à autre chose
Mais ma tristesse est trop sincère
Comme si le temps s’était arrêté
Comme un séisme, une overdose
Mon 11 Septembre en Février
Comme toi j’ai je crois
Un trou dans la poitrine
Qui n’cicatrise pas
Qui le sait ? qui le voit ?
Seules mes soeurs de douleurs
Pourront comprendre ça...
Mais dis-moi
Où tu es ?
Où tu es ?
Mais dis-moi
Où tu es ?
Où tu es ?
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