Il est six heures et il fait froid
Les arrière-cours résonnent encore
Des fin de nuits dont les décors
S’effacent déjà sous mes pas
Lumières fragiles, regards livides,
Des silhouettes s’évaporent,
La chambre est vide et sans remords
Je suis prêt à quitter tout ça
Comme le feu, comme le vent
Je n’existe jamais que dans l’instant
Comme le feu, comme le vent
Je n’existe jamais que dans l’instant
Et tout autour la vie s’enlise
Je prends sur moi, poursuis ma route
Toujours en fuite, quoi qu’il m’en coûte
Né pour courir ? Nulle part où vivre
Une ombre étrange, un fugitif
Je sens parfois monter cela
Vagabond de ma propre foi
Quand tout est trop définitif
Comme le feu, comme le vent
Je n’existe jamais que dans l’instant
Comme le feu, comme le vent
Je n’existe jamais que dans l’instant
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