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Sur des trottoirs inutiles
Les ombres encore s’indiffèrent
Des lumières de la ville
Pour quelques feux éphémères
Aujourd’hui comme hier
Ce quotidien stérile
Fige nos joies, nos colères
Encore, des matins monotones,
Des regards incompris,
Du silence et des hommes
Qui se cachent, qui fuient
Moi, pour un peu de vie,
J’offre ce qui se donne,
Ma force et mon envie
A l’horizon, j’attends mon heure
Plus de questions, plus de douleurs,
Des solutions
Des émotions et des couleurs,
Ouvrir nos yeux, ouvrir nos cœurs,
A l’horizon
J’en ai vu qui trahissaient
Faisant semblant d’être fous,
J’en ai vu qui se taisaient,
D’autres qui disaient tout
Mais aucun qui au bout
Du compte ne pense pas
A lui surtout
Même s’il est trop tard
Pour pleurer sur nos pairs
Inertes et dérisoires
Disparus sans rien faire
J’observe la lumière
Aveuglante, illusoire,
Et je m’y perds...
A l’horizon, j’attends mon heure
Plus de questions, plus de douleurs,
Des solutions
Des émotions et des couleurs,
Ouvrir nos yeux, ouvrir nos cœurs,
A l’horizon
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